Attention ! Chef-d’œuvre ludique !
Dans la belle vallée d’Everdell (et je pèse mes mots) le temps est venu d’établir de nouveaux territoires et de nouvelles villes. Vous serez le leader d’un groupe de créatures qui ont à cœur une telle tâche.
Des animaux anthropomorphes assisteront le joueur dans leur quête de construire une civilisation afin de passer l’hiver sereinement et d’étendre la prospérité de leur ville de la meilleure façon qui soit. Nous sommes dans un jeu compétitif avec une variante solo incluse dans le jeu.
Everdell séduit autant dans le design de ses cartes et de son plateau que dans ses mécaniques.
Il y a des bâtiments à construire, des personnages passionnants à rencontrer. Des événements à gérer – vous avez une année chargée devant vous. Le soleil brillera-t-il le plus sur votre ville avant le lever de la lune hivernale ?
Everdell est facile à apprendre, mais offre une profondeur stratégique satisfaisante et une rejouabilité sans fin.
Dans Everdell, on récolte des ressources et/ou l’on pioche des cartes en posant nos ouvriers dont les rangs vont grossir au rythme des saisons. Vous commencez avec deux ouvriers, vous terminez le jeu avec six ouvriers. Ce sera pareil pour tout le monde. Il sera donc question de les utiliser au mieux.
Lorsque vous ne posez pas vos ouvriers, il est possible de recruter des créatures en dépensant des ressources (bois, résines, galets, brindilles) ou par chaînage. En effet, certaines cartes permettent de jouer gratuitement d’autres cartes. Il n’est pas difficile de les reconnaître puisque tout est écrit sur les cartes (en coin). Lorsque le plateau et les cartes vous donnent toutes les informations nécessaires (complétées par le livret si besoin), c’est très agréable.
Enfin, on retrouve également des mécaniques de combos. Chaque carte possède ses bonus ou ses effets et ces derniers peuvent activer d’autres cartes ou effets (sans non plus tomber dans les combos x10 qui déséquilibrent un jeu). On ne peut en général compter sur plus de deux enchaînements de cartes par tour, cela implique souvent une économie ou un gain de ressources. C’est aussi un des points importants du jeu, la gestion de ressources. Lorsque vous ne pouvez recruter par chaînage, vous remarquerez que chaque carte coûte des ressources que vous ne pouvez collecter qu’avec les ouvriers ou par des effets de cartes.
On assimile les règles et ses particularités assez rapidement.
Pour finir, voici l’avis de try agame (que nous partageons entièrement) :
La vallée d’Everdell se montre d’une grande richesse. Le jeu cache une agréable symbiose et des mécaniques qui ne seront pas si difficiles à assimiler après une partie d’essai. Ce qui est plus que plaisant lévite autour de son plateau. Tous les lieux qui s’offrent à nous possèdent leur importance et leur fonction propre. Aucun n’est présent seulement pour la décoration. Le plateau d’Everdell est ainsi harmonieux à tous les étages. En cela, je le trouve simplement magnifique. On retrouve une alchimie complète entre les mécaniques, le thème, la direction artistique, les effets et la construction de votre village. Un travail de toute beauté admirable. De notre côté, c’est un véritable coup de cœur !
NB : Cette version corrigée ne comprend plus de pack correctif (puisqu’elle a été corrigée 😉 )
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